Actualités et évènements passés

La mesure des géants

Conférence de Myriam Marrache-Gouraud

Vendredi 1er novembre à 15h

Dans le cadre du Festival Les Nourritures Elémentaireset du thème de l’année Les Géants, l’autrice et professeure de littérature du 16ème  siècle Myriam Marrache-Gouraud est l’invitée de la Maison Max Ernst et Dorothea Tanning. En se fondant sur les enquêtes de son dernier livre L’homme-objet (Droz éditions 2022), elle évoquera les géants de la fiction rabelaisienne en les confrontant aux géants réels qui ont rendu célèbres certaines collections princières. L’accent sera mis sur les contrastes de taille : la démesure n’étant sans doute qu’une question de mesures comparées. 

Myriam Marrache-Gouraud est professeure à l’Université de Poitiers. Outre ses travaux sur la fiction rabelaisienne et ses personnages, elle mène depuis plusieurs années des recherches sur les cabinets de curiosités et leurs catalogues.

La conférence se clôturera avec une dégustation de vins de Chinon.

Dépliage…Aï Kitahara 

Exposition du 18 octobre au 3 novembre  

Rencontre samedi 26 octobre à 16h

Avec la publication  Aï Kitahara, œuvres 2006-2022, éditée par Bernard Chauveau Edition, on mesure l’étendue de la production de l’artiste japonaise établie dans notre région. Imprégnée de sa culture originelle, l’artiste évoque aussi bien les techniques traditionnelles comme l’usage du pli que l’esprit, la lumière ou la retenue de l’architecture japonaise.

L’exposition Dépliage/chronique juillet 2023-juillet 2024, proposée spécifiquement dans l’atelier sculpture de Max Ernst, comporte plus de soixante dessins gravés sur des carreaux de céramique et une vidéo qui illustrent l’origine de ce projet : réaliser 366 dessins de dépliage, un dessin par jour, tous filmés et datés en voix off.

Le geste répété de construction/déconstruction, d’un dessin né d’un dépliage, illustre tout autant le temps que l’espace mental et physique vécus sur une année par l’artiste.  

Aï Kitahara nous invite samedi 26 octobre de 16h à 18h pour une rencontre éclairante sur son œuvre, son exposition et cette publication richement illustrée et complétée de contributions et analyses de spécialistes de l’art et de l’architecture. 

L’exposition programmée dans le cadre du Festival Ar[t]chipel, initié par la Région Centre-Val de Loire, est ouverte tous les jours du 18 octobre au 3 novembre de 14h à 19h. Réservation conseillée : info@maison-max-ernst.org et 06 89 93 52 23.

Avec Ar[t]chipel,découvrez localement les ateliers de Florent Lamouroux à Huismes (06 24 26 04 15) et Jacques Halbert à Candes Saint-Martin ou les œuvres de Sheila Hicks au Château du Rivau, du 18 au 20 octobre.

1924, le surréalisme et Max Ernst.  

Conférence de Dominique Marchès                   

Samedi 26 octobre à 18h

Avec la publication du Manifeste du surréalisme en 1924 par André Breton  débute un mouvement intellectuel, culturel, politique, poétique et international qui évoluera pendant plusieurs décennies et marquera durablement l’art moderne.                  

L’exposition Surréalisme au Centre Pompidou témoigne de cette Histoire et c’est une œuvre de Max Ernst, L’Ange du foyer (Le Triomphe du surréalisme) de 1937, qui fait l’affiche de l’exposition et du catalogue.  En effet, en rejoignant en 1922 les dadaïstes écrivains et poètes à Paris, Max Ernst participe au mouvement dès sa fondation. L’approche visuelle du peintre illustre les thèmes chers aux fondateurs du mouvement que sont le rêve, les chimères, les monstres politiques, les forêts, le cosmos, l’érotisme…

L’itinéraire de Max Ernst depuis sa jeunesse en Rhénanie, sa mobilisation pendant la guerre 1914-18, son implication dans le mouvement Dada à Cologne en 1919, jusqu’à son arrivée à Paris, constituent les éléments du  parcours qui concourent à son aventure avec le surréalisme depuis ses débuts.

La conférence de Dominique Marchès évoquera l’artiste dans son atelier de Huismes, avec au mur quelques œuvres d’artistes qui accompagnent l’esprit du mouvement de 1925 à 2023  et la présentation des deux Manifestes de 1924 et 1929 d’André Breton.

La conférence est programmée dans le cadre du Festival Ar[t]chipel.


Journées Européennes du Patrimoine, samedi 21 et dimanche 22 septembre

  • La Maison Max Ernst et Dorothea Tanning sera ouverte de 10h30 à 13h et de 14h à 19h. Visites guidées à 11h et 15h des ateliers de Max Ernst, des expositions temporaires et du jardin.
  • Samedi à 20h, théâtre par la Compagnie Bois Ton Thé, Une femme nouée de Catherine Gomez Crouvizier. 
  • Dimanche à 16h, concert de guitare de René Daudin, dans le cadre du Festival Voyages en guitare. Théâtre et concert dans le jardin ou repli dans l’atelier Max Ernst selon la météo.

Samedi 14 septembre à 17H30

Exploits, chefs d’œuvre, marathon…Sur l’art et le sport, une conférence de Jean-Marc Huitorel

Critique d’art et commissaire d’exposition, Jean-Marc Huitorel est un éminent spécialiste sur la question des liens entre  l’art et le sport. Outre ses nombreuses publications et contributions sur le sujet depuis plusieurs années, l’actualité le conduit à concevoir et présenter plusieurs expositions en cours à Marseille au Frac Sud, Musée d’art contemporain et Mucem et à Paris au Musée de La Poste.    

Tenter la synthèse de ce qui relève de la culture savante et de la culture populaire, examiner ce que le sport dit de l’art et ce que l’art dit du sport, c’est le sujet de cette conférence à partir d’exemples concrets avec des artistes et des œuvres. Et envisager cette relation entre deux domaines de l’expérience et du savoir humains que tout semble séparer.      

Jean-Marc Huitorel est collaborateur d’art press et de Critique d’art, il a écrit sur de nombreux artistes, sur la peinture, sur l’art et l’économie et fut président du conseil scientifique et culturel des Archives de la critique d’art.

photo: Brigitte Herry

Samedi 14 septembre à 19h

Concert du pianiste et compositeur Melaine Dalibert: Sports et divertissements d’Erik Satie.

Melaine Dalibert, pianiste et compositeur contemporain se distingue par son influence dans le domaine de la musique contemporaine minimaliste et expérimentale. Il interprète les œuvres de ses contemporains et a publié plus d’une dizaine d’albums sur des labels français et étrangers. 

La musique de Melaine Dalibert est reconnue pour sa simplicité, sa clarté, sa sensibilité et son exploration de la répétition, s’inspirant notamment des compositeurs Morton Feldman et Erik Satie, tout en développant une approche de composition singulière.         

Ses compositions pour piano solo se caractérisent souvent par des motifs répétitifs et des structures harmoniques subtiles. 

Au programme : Sports et divertissements d’Erik Satie et de récentes compositions personnelles de Melaine Dalibert. 

Concert avec le concours de l’Ecole de musique de la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire.

Samedi 22 juin à 16h dans le jardin

La Chorale du Véron et l’Harmonie de Huismes

Samedi 22 juin à 16h c’est la Fête de la musique dans le jardin de la Maison. Avec nos chanteurs et chanteuses de la Chorale de l’Ecole de musique locale et nos musiciens et musiciennes de l’Harmonie de Huismes, sous la direction de la cheffe Laëtitia Demont-Lamouche. Et on partagera le verre de l’amitié sous les marronniers à 18h.

Lundi 24 juin à 19h dans le jardin

Lecture de L’Homme qui plantait des arbres de Jean Giono

Camille Voyenne, comédien du collectif Champ Libre, entreprend en ce début d’été une tournée à pied depuis Blois jusqu’à Nantes. Un périple où il propose à chaque étape la lecture de L’Homme qui plantait des arbres de Jean Giono. A travers cette longue marche, Camille Voyenne retrouve les sensations du narrateur et transmet ce texte d’une façon la plus sensorielle possible. Avec les muscles fatigués, le cœur rempli des nuits à la belle étoile et chargé des bruits de la forêt…il fait une halte à la Maison de Max et Dorothea.  Résumé de l’œuvre de Jean Giono : Alors qu’il marche depuis trois jours dans les collines arides et désertes du sud de la France, un jeune homme fait la rencontre d’un berger solitaire. Cet homme vit humblement avec son chien et son troupeau de brebis. Il s’est donné pour mission de redonner vie à cette contrée qui se meurt de sécheresse. Pour cela, il plante des arbres.          

Stage de Hatha-Yoga  du 6 au 10 juillet

Comme le vent de liberté qu’apporte l’été, le yoga nous fait ressentir l’instant présent et favorise un juste retour aux structures corporelles originelles. Partez à la recherche de l’être et non de l’avoir pour retrouver une liberté pleine et entière.                                                                                            

Ce stage de Hatha-Yoga conduit par Anne Martini, diplômée de l’Ecole Française de Yoga, se déroule dans l’atelier Max Ernst et le jardin de la Maison du samedi 6 juillet à 9h30 au mercredi 10 à 12h. Possibilité de s’inscrire à la journée ou demi-journée (9h30/12h et 14h30/17h). 

Renseignements et réservations : anne.martini@orange.fr et 06 37 86 51 79

Ces fleurs sont pour vous…                         

Exposition vente de céramiques d’Anne Martini En été, le soleil n’est pas la seule bonne raison pour jouir des fleurs au jardin ! De la terre, du feu, des émaux, le savoir-faire et la sensibilité d’une céramiste sont aussi les bonnes raisons d’une production de fleurs perpétuelles…installées en bouquet à même le sol, plantées à dessein dans un massif ou un pot…Les céramiques en grés émaillé d’Anne Martini, vasques, vases, fleurs et champignons, sont exposées dans le jardin et la serre de la Maison pour l’été.

Rendez-vous aux jardins 2024, samedi 1er et dimanche 2 juin.

Pour ce nouveau Rendez-vous aux jardins, la Maison Max Ernst et Dorothea Tanning est ouverte en visite libre samedi et dimanche de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h. Elle propose deux visites commentées à 11h et 15h du jardin conçu par les artistes Max Ernst et Dorothea Tanning en 1959,  des bas-reliefs et leurs allégories de saison, inclus par Max Ernst dans le mur qui ceint le jardin, de la serre avec les céramiques d’Anne Martini…  

Visite des trois expositions du moment : « 1924/2024. Le surréalisme et après…» et « Sur la peinture » dans l’atelier de Max Ernst, et « Sculptures. Collection maison » dans la galerie du jardin.

Ces fleurs sont pour vous…

Exposition vente de céramiques d’Anne Martini Au printemps, le soleil et la pluie ne sont pas les seules bonnes raisons pour jouir des fleurs au jardin ! De la terre, du feu, des émaux, le savoir-faire et la sensibilité d’une céramiste sont aussi les bonnes raisons d’une production de fleurs perpétuelles…installées en bouquet à même le sol, plantées à dessein dans un massif ou un pot…Les céramiques en grès émaillé d’Anne Martini, vasques, vases, fleurs et champignons, sont exposées dans le jardin et la serre de la Maison pour le week-end.

Nuit européenne des musées, samedi 18 mai de 18h à 22h. « La main du peintre, du tableau au film » 

Pour la 20ème édition de la Nuit européenne des musées, la Maison propose deux visites commentées à 18h et 20h30 des expositions du moment : 

Sur la peinture, reprend le titre du livre récent qui restitue les cours de Gilles Deleuze en 1981 à l’université. Une vingtaine d’œuvres originales, réalisées entre 1961 et 2022 de divers artistes, « entourent » un tableau de Bernard Dufour qui décrit son atelier. Ce tableau, Atelier du Pradié de 1983, illustre l’univers du peintre : son atelier, ses tubes de couleurs, ses pinceaux, son propre portrait…C’est l’occasion d’un dialogue avec le film La Belle Noiseuse réalisé par Jacques Rivette quelques années plus tard en 1991. Dans ce film, qui est une libre interprétation du roman de Balzac Le Chef-d’œuvre inconnu de 1831, « c’était le peintre Bernard Dufour qui était la main de Michel Piccoli dans ce film, celui qui dessinait et peignait réellement le nu pour  lequel posait Marianne, interprétée par Emmanuelle Béart ». Les extraits du film seront proposés, sur sa version longue de 18h à 22h.              

1924/2024. Le surréalisme et après… avec des œuvres de Max Ernst, André Masson, Hans Bellmer, Meret Oppenheim, Dorothea Tanning,, André Kertesz, Cindy Sherman, Louise Bourgeois, Richard Fauguet….    

Conférence de Marie José Mondzain, philosophe. « Accueillir. N’ayons pas peur de ce qui vient », Samedi 27 avril à 18h

Ne pas avoir peur, de l’autre, de soi, c’est la condition d’être ouvert à l’hospitalité, à la réception et l’écoute de l’autre dans toutes ses diversités. Accueillir, terme principal du titre du récent livre de Marie José Mondzain, Accueillir. Venu(e)s d’un ventre ou d’un pays, paru aux éditions LLL, Les Liens qui Libèrent, est le sujet de cette conférence. Marie José Mondzain est philosophe et auteure de nombreux ouvrages : Image, Icône, Economie et Le commerce des regards au Seuil, Homo spectator chez Bayard, Confiscation : des mots, des images et du temps, éditions LLL…

« Il ne faut pas penser la filiation dans son lien plus ou moins fort avec le modèle normatif de la transmission biologique, mais du point de vue d’une attention, à ce qui la fonde : l’hospitalité. Elle est un art, celui de l’exercice de la philia, de l’affect et du lien qui dans la rencontre et l’accueil de tout autre exige de substituer au terme de filiation celui de philiation…Ce qu’on appelait jadis les lois de l’hospitalité sont bafouées par tous les replis haineux et phobiques qui nous privent des joies et des richesses procurées par l’accueil. La conférence sera précédée de la projection d’un film choisi par Marie José Mondzain pour accompagner son intervention.

Saison 2024

Réouverture de la Maison Max Ernst et des expositions le 5 avril 2024

Conférence de Marie-José Mondzain le samedi 27 avril à 18h

La Maison Max Ernst et Dorothea Tanning ouvre sa Saison 2024, le vendredi 5 avril, avec trois expositions : 1924/2024. Le surréalisme et après…, Sculptures. Collection maison et Sur la peinture. L’année 2024 marque le centenaire de la naissance du Surréalisme et c’est aussi une année Olympique! Ainsi nos activités s’en font l’écho à la Maison et hors les murs, notamment avec le prêt d’œuvres pour les expositions Marathon, la course du messager au Musée de La Poste à Paris et Faire Monde au Musée du Véron. Le cycle de conférences débute le 27 avril avec la venue de la philosophe Marie José Mondzain, suivront celles de Jean-Marc Huitorel, sur le thème art et sport, le samedi 14 septembre, et Alain Borer, poète et écrivain, en octobre. En octobre, le cinéaste Henri-François Imbert présentera son récent film Le Temps du Voyage, consacré aux tsiganes, au cinéma Rabelais à Chinon. Le samedi 14 septembre, le marathonien, compositeur et pianiste Melaine Dalibert sera notre invité pour un concert d’exception. Conversation sur le surréalisme pour la Nuit européenne des musées le samedi 18 mai, théâtre pour les Rendez-vous aux jardins le samedi 1er juin, Chorale du Véron le samedi 22 juin… La Maison prendra ses quartiers d’hiver après les Festivals Artchipel et Les Nourritures Elémentaires (programmation en cours), en novembre.

Expositions du 5 avril au 10 novembre 2024: Collection de la Maison Max Ernst et Dorothea Tanning

– 1924/2024. Le surréalisme et après… En 1924, André Breton bouscule l’histoire des arts avec la publication de son ouvrage « Manifeste du surréalisme». La Maison de l’artiste Max Ernst, acteur du surréalisme dès sa fondation, s’en fait l’écho avec cette exposition qui élargit l’expérience jusqu’à aujourd’hui, avec des œuvres de Hans Bellmer, Louise Bourgeois, Max Ernst, Bernard Descamps, Richard Fauguet, Raoul Hausmann, André Kertesz, André Masson, Meret Oppenheim, Cindy Sherman, Dorothea Tanning…le tout sur fond Rrose Sélavy !

– Sur la peinture Emprunté au titre du livre de Gilles Deleuze qui évoque ses cours à l’université en 1981, l’exposition Sur la peinture est un prétexte pour rendre hommage au philosophe. Elle regroupe modestement desœuvres qui illustrent les époques, tendances et singularités de leurs auteurs, autour d’un tableau de Bernard Dufour : Thierry-Loïc Boussard, Marian Breedveld, Gérard Deschamps, Richard Fauguet, Joël Frémiot, Shirley Jaffe, Alexandre Leger, Claude Marchat, Anne Martini, Didier Mencoboni, Robert Motherwell, Bruno Rousselot, Antonio Semeraro….

– Sculptures. Collection maison. Dans la galerie du jardin, place à la sculpture avec des œuvres de Dominique Bailly, Bertholin, Alain Kirili, Hervé Le Nost, Jean-Luc Parant, Philippe Poupet, Alain Ricard….et des objets et sculptures ethniques Dogon, Inuit, Hopi.

Saison 2023

Mercredi 1er novembre à 15h

Max, vous avez dit obscène ? Ping-pong conférencier avec Dominique Marchès.

Dans le cadre du Festival LES NOURRITURES ELEMENTAIRES.

Et si tout était obscène chez Max Ernst ? Sa vie, son œuvre, ses hallucinations, ses rages, ses amours, qui échappent à la logique et à la raison, sont-ils des sujets qui relèvent de « l’obscène » dans le conformisme de notre époque ? Le public sera convié à en décider, en évaluant et en approuvant ou non les propositions textuelles et visuelles du conférencier. Ce vote collectif  sur l’obscène, à main levée, sur 13 propositions, relève-t-il du hasard objectif cher aux surréalistes ou de la démocratie directe ? Rabelais/Dada Max, le match libertaire continue ! il sera suivi d’une dégustation de vins de Chinon.

Le programme de la 8ème édition du Festival Les nourritures élémentaires consacré à François Rabelais est organisé par l’association Chinons, le Syndicat des vins de Chinon et la Ville de Chinon. 

Information : Les Nourritures Elémentaires

Mardi 24 octobre à 20h, conférence et lecture avec Ella Ballaert

La Femme surréaliste et la Rencontre

Dans le cadre du festival AR(T]CHIPEL

Le surréalisme comme mouvement esthétique avait une certaine image de La Femme, idéalisée à travers les poèmes et les peintures de ses principaux représentants, Breton, Eluard, Dali, Ernst…Mais qu’en était-il de la femme surréaliste elle-même ? Mythifiée était-elle encore réelle ? 

Ella Balaert évoquera sous cet angle notamment la figure encore un peu méconnue, de la femme, rencontrée dans la rue, qui inspira à André Breton un de ses textes majeurs, Nadja. Ella Balaert , romancière, nouvelliste, dramaturge, est en résidence auprès de Ciclic et de l’association régionale Tu Connais la Nouvelle. Son dernier recueil de nouvelles, Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces, aux Editions des femmes, reproduit en couverture La truite au bleu de Dorothea Tanning, en hommage à une esthétique de l’imaginaire, entre réalité et surréalité. Elle lira quelques extraits de ses textes – dont celui qui est en cours d’écriture – sur la figure tragique de NadjaCette soirée, programmée dans le cadre du Festival Artchipel, initié par le Conseil régional Centre-Val de Loire, est organisée avec la structure littéraire orléanaise Tu Connais la Nouvelle et avec le concours de Ciclic. 

Journées européennes du patrimoine. Samedi et dimanche 16 et 17 septembre.

Concert au jardin dimanche à 16h

Le patrimoine vivant c’est aussi la maison, les ateliers et le jardin des artistes Max Ernst et Dorothea Tanning qui se sont refaits une beauté cette année ! Au programme pour ces deux journées : – visites libres de 11h à 13h et de 14h à 19h. – visites commentées de la Maison et des expositions temporaires à 11h et 15h. – films en continu sur Max Ernst et Dorothea Tanning. – trois expositions temporaires dans les trois salles d’exposition : « Tout au carré », « Contenants et contenus », « Art et nature » avec des œuvres de la collection de la Maison. – concert « Voyages en guitare » dimanche à 16h dans le jardin, avec le groupe « Les copains d’accord », chanson folk/rock.

Atelier, Mode d’Emploi Du vendredi 29 septembre au dimanche 1er octobre.

Cette année l’association Mode d’Emploi coordonne l’ouverture de 78 ateliers de 113 artistes répartis sur le département d’Indre et Loire. L’occasion de découvrir les ateliers de Max Ernst, Dorothea Tanning et Dominique Bailly, ainsi que les expositions temporaires et la bibliothèque, de 14h à 19h sur rendez-vous.

Expositions du 21 avril au 15 octobre 2023

Tout au carré

Comme le cercle, le carré est « une forme parfaite d’équilibre ». Curieusement son usage dans l’histoire de l’art est restreint. Il faut attendre le 20ème siècle pour voir les artistes s’approprier ce « cadre strict », en assumer la contrainte et sortir des figures imposées « paysage et portrait », horizontal et vertical, des fameux F qui identifiaient les formats des châssis et tableaux des marchands de couleurs. Le prix des œuvres, pour les marchands d’art, était même déterminé par le nombre de F ! Une telle évaluation et l’académisme engendré par le point de vue vertical et horizontal du tableau sera remis en question. L’exposition Tout au carré, se joue aussi de l’expression populaire « c’est carré » ou « au carré », synonyme de mise en ordre. De fait il s’agit pour les artistes peintres, photographes, plus rarement pour les sculpteurs et les cinéastes expérimentaux, d’assumer cette contrainte formelle du carré pour concentrer leur sujet, sans interprétation autre que leur propre proposition plastique ou visuelle. L’exposition puise dans notre collection des œuvres originales, peintures, dessins, collages de André-Pierre Arnal, Philippe Boutibonnes, Richard Fauguet, Henri Guitton, Jacques Halbert, Alexandre Leger, Didier Marcel, Anne Martini, François Morellet, Paulette Nef, Jean-Luc Parant, Laure Prouvost, Edda Renouf, Antonio Semeraro, Catherine Viollet… des photographies et des estampes ou multiples de Diane Arbus, Bernard Descamps, Raoul Hausmann, Alain Kirili, Marie-Jo Lafontaine, Giulio Paolini, Andy Warhol …toutes les œuvres sont au format carré et de dimensions variables. Exposition dans l’atelier Max Ernst.

Contenants et contenus

Cette exposition ne propose ni un dialogue, ni une confrontation, mais un duo « matérialiste » suggérant le vide et le plein, entre des objets fonctionnels, « des contenants », et des boîtes ou coffrets à « contenus ». Ces objets et récipients de cultures et origines diverses constituent des enveloppes au design savant, en céramique, en pierre, en métal, en fibre végétale, qui relèvent de pratiques artisanales et savoir-faire empiriques et universels, antiques ou contemporains : un chaudron d’Himalaya taillé dans la roche volcanique, une céramique d’Azerbaïdjan, une nasse du Lac Tanganyika, une servante à clous de cordonnier, une cafetière d’Aldo Rossi… Quant aux coffrets et boîtes d’artistes contemporains de Marcel Duchamp, John Cage, Christian Boltanski, Artists & Photographs, leurs contenus textuels et visuels témoignent de la vitalité de leurs auteurs, avec la présence de l’éprouvette « Rose pour la démocratie directe » de Joseph Beuys, à la fois contenant et contenu. Exposition dans la galerie 1.

Art et nature

Autour de « L’arbre qui court » de Dominique Bailly, quelques œuvres de Marc Couturier, Peter Hutchinson, Henry Moore, David Nash, Nils-Udo et Giuseppe Penone, illustrent le thème « Art et nature ». Ces dessins, estampe, photographies, sculptures sont autant de gestes et de références de ces artistes, depuis la lithographie « La forêt » d’Henry Moore de 1953, qui couvrent un demi-siècle d’intérêt précurseur pour la nature, le paysage, le végétal. Une préoccupation sensible pour notre environnement et l’écologie, un sujet et une approche éminemment d’actualité. Exposition dans la galerie 2 dans le jardin. 2)

Atelier Dominique Bailly

Dans le jardin, l’atelier de Dominique Bailly est ouvert sur demande. L’atelier de l’artiste décédée en 2017, restitue l’ambiance du lieu de création avec l’exposition de nombreuses sculptures de différentes époques des années 1980 à 2015. Des études et maquettes sous vitrine, des œuvres graphiques et une documentation importante permettent d’évaluer la production des œuvres en atelier et les réalisations dans le paysage et l’espace public de l’artiste sculptrice. Exposition dans l’atelier du jardin.

La Chorale du Véron                                                                                                          

Samedi 24 juin à 16h

Nouvelle invitation de La Chorale du Véron dans le jardin à l’ombre des marronniers…Les vingt-sept choristes de la région, sous la direction de Laëtitia La Mouche, la cheffe de chœur, interpréteront un répertoire de chants varié durant près de 45 minutes. Avec un programme  éclectique, du classique Mozart au contemporain répertoire du XXème siècle, sans oublier quelques chants plus exotiques et entraînants. Spectacle gratuit, places assises et rafraîchissements !

Stage de Hatha-Yoga                                                                                                   

Du samedi 8 au mercredi 12 juillet

La Maison Max Ernst et Dorothea Tanning accueille un stage de Yoga, conduit par Anne Martini-Barberon, diplômée de l’Ecole Française de Yoga, pour la seconde année en ce début du mois de juillet. Les séances se dérouleront dans l’atelier de Max Ernst et le jardin ombragé de la Maison, des lieux propices à l’exercice du yoga et de la méditation. Le stage débute samedi 8 à 9h30 et se termine le mercredi 12 juillet à 17h. Horaires : 9h30/12h et 14h30/17h. Réaliser l’instant, est le titre de ce stage : « Quand tout au long de notre existence, nous nous efforçons d’accueillir et recevoir en notre profondeur les présents de la vie, alors nous serons toujours dans la capacité de savourer chaque instant, jusqu’à la dernière minute. » Participation à la totalité du stage ou à la carte, repas de midi possible sur place, hébergement local…réservations, conditions et informations auprès de d’Anne Martini-Barberon : anne.martini@orange.fr et tél. 06 37 86 51 79

Hébergement en chambre d’hôtes au village : www.ermitagemaisondhotes.fr Office de tourisme de Chinon : www.azay-chinon-valdeloire.com tél. 02 47 93 17 73

Solo théâtral de Pascale Paugam                                                                               

Les oiseaux chantent sans qu’on les paie                                                                    

Samedi 8 juillet à 19h et dimanche 9 à 17h

Deux représentations pour ce spectacle solo de Pascale Paugam. Pour elle, « la liberté, c’est d’écouter les oiseaux chanter ». Ce personnage aurait enchanté Max Ernst et son double, l’oiseau Loplop ! Elle explore la ville, traverse des fleuves, arpente des boulevards, stationne dans les jardins publics, guette le chant des oiseaux, brave la pluie, sillonne rues et routes…Son périple, émaillé de difficultés ordinaires, de coups de joie, de rigolades solitaires, la lance à la conquête d’une forêt, son territoire de liberté. Elle se dépouille de tout ce qui l’encombre : objets, souvenirs…seuls subsistent et perdurent l’amour et la liberté. Derrière son allure de clown, elle pose des questions de philosophe, des questions d’enfant, des questions « logiques ». Statue bavarde, allégorie ironique et métaphysique de la liberté, cette femme manie l’absurde et nous offre, de manière radicale et joyeuse, un hymne à la liberté, poétique et parodique. Interprétation: Pascale Paugam. Mise en scène : Eric Girard. Une création de la Compagnie Dumêmenom de Bourg-en-Bresse. Spectacle gratuit dans le jardin. Places assises. Réservation conseillée : info@maison-max-ernst.org

Dimanche 4 juin à 16h, « Des livres et des voix, Ciclic » rencontre et lecture au jardin.

Autobiographie du rouge d’Anne Carson, lu par Camille Trophème 

Séance de lecture à voix haute du texte Autobiographie du rouge de la poétesse, essayiste et dramaturge canadienne Anne Carson, par la comédienne et lectrice à voix haute Camille Trophème. La lecture et rencontre d’une heure se prolongera par un temps d’échange avec le public.   Dans notre monde contemporain, Géryon et Héraclès semblent réapparaître pour vivre une expérience universelle et intemporelle : celle du désir, créateur et amoureux. A travers ce livre singulier publié chez L’Arche Editeur, Anne Carson nous offre un texte novateur, qui relie notre culture littéraire passée à celle du présent.

Des livres et des voix est un évènement proposé par l’agence régionale Ciclic, avec le soutien de la Région Centre-Val de Loire.

Conférences

Samedi 6 mai à 18h « L’art contemporain par les femmes » par Pascale Le Thorel

Si les femmes ont toujours été présentes dans l’histoire de l’art, elles ont longtemps été oubliées et cantonnées à des rôles de muses ou de modèles. Mais c’était sans compter le talent et l’audace de certaines d’entre elles qui se sont affranchies des codes en défiant les règles et en repoussant toujours plus loin les limites afin d’ouvrir les portes d’un nouvel univers sans frontière et sans interdit. De Sophie Calle à Nan Goldin, en passant par Yoko Ono, ORLAN ou Cindy Sherman, Pascale Le Thorel présente et analyse le parcours de figures féminines majeures de l’art du monde entier depuis les années 1960, dans son livre « L’art contemporain par les femmes » paru récemment aux éditions Larousse. Elle revient sur l’origine de l’inspiration de ces artistes, les procédés et les techniques qu’elles utilisent et leurs œuvres emblématiques. Historienne de l’art, Pascale Le Thorel est directrice des éditions des Beaux-Arts de Paris et présidente du groupe des éditions Arts et Beaux Livres du Syndicat national de l’édition. Conférence gratuite.

Samedi 15 avril à 18h « Contre la résilience » par Thierry Ribault

A rebrousse poil de la pensée obligée, « la résilience est partout », peut-on questionner la notion répandue de résilience ? C’est l’exercice que s’est assigné Thierry Ribault, dans son ouvrage « Contre la résilience à Fukushima et ailleurs » aux éditions L’Echappée. Pour l’auteur, chercheur en sciences sociales au Cnrs, la résilience est « macabre, indécente, indéfendable ». Indécente, car elle ne laisse pas de place au deuil. L’injonction à la résilience est déjà l’inscription dans un futur, qui permet d’enjamber le présent et surtout de s’épargner un inconfortable examen du passé, c’est-à-dire des conditions qui ont conduit à la catastrophe en analysant notamment le cas de Fukushima. Pour Thierry Ribault, la résilience est une façon d’administrer le désastre, « dans laquelle l’horreur de la réalité n’est pas supprimée mais perpétuée ». L’auteur en appelle à retrouver « les chances inconnues de la rage ». Non pas celle qui s’indigne sur les réseaux sociaux ou les plateaux télévisés, mais celle qui « peut insuffler le commencement vital du refus de penser dans la langue pétrifiée de la société industrielle ». Cette conférence, gratuite, est une proposition de l’Association Alcofribas.

Réouverture de la Maison le samedi 15 avril après des travaux de rénovation

La Maison Max Ernst et Dorothea Tanning vous accueille à partir du 15 avril après des travaux de rénovation de l’atelier Max Ernst et l’ouverture d’une salle d’accueil et d’un espace audiovisuel. Suite à la tempête du 17 juin 2021, et un important chantier d’élagage, le jardin va également retrouver son âme avec le printemps. Notre programmation en 2023 reprend avec une densité de propositions pour le printemps et l’automne.

Ainsi les prochaines conférences : « Contre la résilience » avec le chercheur Thierry Ribault le samedi 15 avril à 18h et «  L’art contemporain par les femmes » avec l’historienne de l’art Pascale Le Thorel le samedi 6 mai à 18h, témoignent des débats et de l’actualité du moment.

Adhérez et cotisez pour soutenir l’activité de la Maison. Les travaux de rénovation pour améliorer votre accueil, les charges qui augmentent pour assurer le confort et l’ouverture de la Maison avec un programme dense d’évènements ont un coût…votre soutien en cotisant à l’association Max Ernst et Dorothea Tanning est plus que jamais nécessaire. Merci à vous tous pour votre indispensable concours financier.

Saison culturelle 2022

Le dimanche 6 novembre à 11h30.

Festival « Les nourritures élémentaires »    

Joute verbale: Baisecul et Humevesne, que la farce soit avec nous!                                               

Pascal Taranto vous invite à une conférence sur la farce dans l’univers de François Rabelais à partir de l’épisode de Baisecul et Humevesnes dans le Pantagruel. Son intervention sera entrecoupée d’extraits du texte original lus par Didier Galas. Tout le propos et l’intérêt de cet exercice résideront dans l’écart entre une réflexion sur la farce et les conditions tangibles de son élaboration intrinsèque. À la fin, il se pourrait bien que la farce l’emporte sur la conférence dans une combinaison des plus burlesques et que l’arroseur finisse arrosé.

Exposition du 22 octobre au 18 décembre       

Les temps modernes, une exposition de Bernard Descamps.  Ouverture le samedi 22 octobre de 15h à 18h     

Rencontre avec Bernard Descamps, le samedi 19 novembre à 17h

Les temps modernes, où Charlie Chaplin, toujours à la pointe des idées neuves, met en relation l’industrialisation envahissante, le moderne selon lui, et les grandes difficultés morales et sociales des hommes et des femmes entrainées dans cette course folle.

Qu’en est il aujourd’hui de ces temps modernes à l’heure de la mondialisation et d’une consommation destructrice de planète?

Bien sûr j’ai pensé à tout cela en mettant en rapport ces deux séries de photographies, bien que réalisées à 10 ans d’intervalle. Juste pour poser des questions, notamment une fondamentale: Peut on atteindre le bonheur dans une société de machines infernales comme celles du film de Chaplin, machines à boulons qu’il faut sans cesse resserrer, ou machines douées d’intelligence artificielle répandues aux 4 coins de la planète?

B.D, septembre 2022.

Jeudi 29 septembre à 18h.                                                                   

Dominique Bailly, le livre.                                                                             

Présentation et rencontre.

Edité par la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire, le livre Dominique Bailly retrace l’œuvre de l’artiste qui a conjugué art et environnement pendant plus de trois décennies. L’artiste, qui a vécu et travaillé à Huismes, fut exposée aux musées de Chinon et Savigny-en-Véron en 2021 et 2022. Les élus et les responsables scientifiques de ces deux musées présentent à la Maison Max Ernst ce jeudi à 18h, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage, les enjeux d’une politique éditoriale pour ces musées. Le livre, de format à l’italienne, comporte 212 pages et 166 illustrations, il est remarquablement conçu par l’artiste et graphiste Dieudonné Cartier. Le texte de Colette Garraud, réparti en 14 chapitres thématiques, évoque la totalité de l’œuvre de Dominique Bailly (1949-2017) et contribue à la juste évaluation et contextualisation de ses œuvres sculptées, dessinées ou réalisées dans les espaces paysagers publics ou privés en France et à l’étranger. Le livre est en vente à l’écoMusée du Véron et à la Maison Max Ernst, au prix de 25€.

Samedi et dimanche 1er et 2 octobre de 14h à 19h                   

Ateliers, Mode d’emploi

Dans le cadre des journées Portes ouvertes des ateliers d’artistes en Indre-et-Loire, organisées par l’association Mode d’emploi, les ateliers de Max Ernst et de Dominique Bailly seront ouverts, avec visites accompagnées, sur rendez-vous du jeudi 29 septembre au dimanche 2 octobre de 14h à 19h. Tél : 06 89 93 52 23.

Dimanche 18 septembre.  NISHTIAK, théâtre en musique.         

Samedi et dimanche 17/ 18 septembre                                                   

Journées européennes du patrimoine

– Pour les Journées du patrimoine, ouverture des ateliers, des expositions et du jardin de la Maison Max Ernst et Dorothea Tanning. Visites accompagnées à 11h, 15h et 17h30.

– Concert du Festival Voyages en guitare dimanche à 16h dans le jardin (repli en cas de pluie dans l’atelier) avec le guitariste et chanteur Jules Moreau. Nishtiak, n’est ni totalement un concert, conférence ou one-man show, le spectacle est à la fois tout ça ! Jules Moreau décide en 2019 de partir découvrir la Sibérie en stop… en hiver. Sur place, sa maîtrise de la langue russe et sa guitare sont des passeports de Saint-Pétersbourg au lac Baïkal. Au retour, la tête remplie de musique et d’anecdotes il nous livre son récit de voyage en musique, Nishtiak ! La Russie en stop et en musique.

Vendredi 1er Juillet à 18h. « L’ art du tissage » conférence par Betty Briand.

L’ intérêt de Betty Briand pour le textile prend racine dans son enfance paysanne. Aujourd’hui, formatrice dans son atelier-école ARTissage à Chinon, elle continue ses créations et ses recherches. C’est cette aventure et son univers que Betty Briand nous livre, avec son ouvrage « L’art du tissage » paru aux Editions Eyrolles, dont le contenu illustrera sa conférence.

« A partir de son ouvrage, Betty Briand nous ouvre la porte sur un univers et une histoire qui concernent l’humanité dans tout ce qu’elle contient de diversité, de complexité, d’ingéniosité et de réalité. La description par Betty Briand des techniques, des savoir-faire, des matériaux, des outils, relève d’une démarche d’anthropologue ou de géographe, voire d’archéologue, qui s’emploie à cadastrer ce qui constitue des cultures et des territoires singuliers. Avant d’accéder à une certaine universalité, il faut donc collecter, observer, comprendre, tâtonner et restituer, en se préoccupant de chacun des fils et de chacune des histoires qui s’écrivent sur le métier à tisser. »                                                                                  Cette conférence, gratuite, est proposée par l’association Alcofribas.

Vendredi 24 juin à 18h et 20h . « Le Gamelan » conférence et concert

Avec Le Gamelan, la manifestation organisée par l’Ecole de Musique Caem d’Avoine, nous allons découvrir ce fabuleux instrument de Bali et Java. La Maison Max Ernst accueille une double proposition. Une conférence à 18h: Javaphilia-des histoires d’amour avec la musique du gamelan, qui nous fait découvrir cet ensemble instrumental traditionnel caractéristique des musiques javanaise, sundanaise et balinaise. Et à 20h un concert de l’ensemble Nist-Nah avec ses dix musiciens. Le tout dans le jardin, avec double pause rafraîchissante à 19h et 21h !

Le Gamelan, manifestation soutenue par la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire, est organisée par l’Ecole de Musique Caem d’Avoine et Huismes, sous la direction d’Alessio La Luce, en partenariat avec la Médiathèque d’Avoine et la Maison Max Ernst.

Du  8 au 12 juillet. Stage d’été de Hatha-Yoga

La Maison Max Ernst et Dorothea Tanning accueille un stage de yoga conduit par Anne Martini-Barberon, diplômée de l’Ecole Française de Yoga. Les séances se dérouleront dans l’atelier Max Ernst et le jardin ombragé de la maison, des lieux propices à l’exercice du yoga et de la méditation. L’esprit du lieu répond ainsi au propos du sage et penseur indien Krisnamurti : Ce qui est.

 

Mardi 10 mai à 20h30/ Ciné-débat au cinéma Le Rabelais de Chinon

projection du documentaire « Retour aléatoire » de Dominique Marchès et débat « l’artiste, l’architecte et le lieu de l’art » animé par Eric Boulay.    

« Retour aléatoire », un film documentaire de Dominique Marchès.

Dans le bassin de la Loire, le film nous conduit des sources de la Vienne proches du centre d’art de Vassivière en Limousin avec l’architecte Xavier Fabre, à Châteauroux dans l’atelier de l’artiste Richard Fauguet, à Huismes à la maison de Max Ernst et Dorothea Tanning, à Thouars au Café des arts, jusqu’à la plage de Monsieur Hulot à Saint-Nazaire avec la danseuse Emmanuelle Huynh.

Quel espace pour la création ? Quels lieux pour l’artiste et la transmission de son œuvre ? A travers l’activité privée ou publique de Dominique Marchès, depuis les années 1970, le film relate des expériences singulières, modestes ou ambitieuses sur des territoires vierges, qui soulignent l’importance du « lieu de l’art ».

« L’artiste, l’architecte et le lieu de l’art », débat animé par Eric Boulay.

Une expérience de l’art et de sa transmission en région depuis la décentralisation culturelle.  Une approche du contexte de création avec ou sans murs. Une évocation des lieux d’art  hors des sites urbains.  Quels lieux, publics ou privés, pour l’art et la culture dans nos territoires ruraux ?  Autant de sujets toujours d’actualité pour un débat. A l’heure de l’évolution de l’économie de la culture et des pratiques du public, les références pionnières et les modèles des années 1980/1990 peuvent-ils encore servir d’exemple pour créer  des lieux dédiés aux artistes, plus économes et proches des publics de proximité ? Quelle place pour l’expression contemporaine et la création dans nos territoires, et avec quels acteurs ? Quelles mutualisations des énergies pour une réelle présence locale, dans une économie au plus juste en soutien aux artistes ?

Vendredi 4 mars à 20h.  Conférence  l’Arc de triomphe de Christo et Jeanne-Claude, par Baptiste Lavenne.

Christo et Jeanne-Claude, L’Arc de triomphe empaqueté, projet pour
Paris, 1961-2021

« Le seul projet que je ferai encore à Paris, c’est l’empaquetage de
l’Arc de triomphe ». Ces mots ont été prononcés en 2017 par Christo, l’artiste mondialement connu pour les interventions spectaculaires et monumentales réalisées avec sa femme Jeanne-Claude de l’Europe à la côte Australienne, en passant par les Etats-Unis. Quatre ans plus tard, sa dernière œuvre fait disparaître le monument emblématique sous 25000 m2 de tissu bleu argenté et en révèle l’architecture à près de 6 millions de visiteurs, amateurs d’art ou simples curieux. Christo est mort quelques mois avant le début de l’installation reportée pour cause de covid, après avoir fixé tous les détails de son œuvre. Son équipe rapprochée, les entreprises qu’il avait choisies, le Centre des monuments nationaux qui conserve et ouvre à la visite l’Arc de triomphe, ont suivi ses instructions dans les moindres détails pour réaliser sa dernière œuvre.

Baptiste Lavenne, chargé de mission auprès du Président du Centre des monuments nationaux, a assuré une mission de coordination du projet pour le compte de l’établissement culturel. Il présentera la vie de Christo et Jeanne-Claude, leurs principales réalisations et le projet de l’Arc de triomphe imaginé par l’artiste dès 1961 lorsque, jeune réfugié bulgare à Paris, il admirait l’Arc de triomphe du vasistas de sa chambre de bonne.

Saison culturelle 2021

Samedi 27 novembre à 17h.
Soirée avec le conteur Michel Galaret.

Michel Galaret a rencontré les contes à l’âge mûr! il conte depuis 2003. Ce conteur venu du Lot a dans sa voix et sa façon d’être, un rayon de soleil, un brin de rusticité et la quiétude des sauvages plateaux calcaires du Quercy ou du berger derrière ses moutons. Il aime les histoires simples et intimistes, celles qui suggèrent et interrogent, les histoire de sagesse empreintes d’un brin de folie.

Vendredi 5 novembre à 17h30
Rencontre avec François de Coninck/ Prendre l’image au mot.

Né à Kinshasa sur les bords du Congo, François de Coninck vit à Anvers, sur les bords de l’Escaut et travaille un peu partout, sur les bords du langage: auteur, artiste, éditeur d’art, commissaire d’exposition et enseignant, il s’attache -en particulier dans ce qu’il nomme ses « oeuvres de fantaisie »- à prendre l’image au mot, littéralement: extraire du mot l’image qui le hante et le fixer dans le réel à l’instant de sa capture. Les mots ne cessent de se rire de lui, dit-il: en jouant sur ces frêles planches tendues au-dessus de l’abîme, il leur rend en quelque sorte la monnaie de leur pièce…

Conférence gratuite suivie d’une dégustation de vins de Chinon, dans le cadre du Festival « Les Nourritures Elémentaires« , sur le thème du jeu, du 4 au 7 novembre en Pays de Chinon.

Mardi 14 septembre à 20h

Rencontre et lecture avec Camille de Toledo / Thésée, sa vie nouvelle

En 2018, la Maison Max Ernst, en partenariat avec l’agence régionale Ciclic, accueillait l’écrivain Camille de Toledo pour une résidence intitulée Ecrire la légende. De janvier à juin l’auteur a partagé cinq rendez-vous avec le public, rendant compte de son travail, dans le cadre de ce Labo de création littéraire, qui aboutira à l’édition de Thésée, sa vie nouvelle, parue aux éditions Verdier. L’ouvrage figura parmi les quatre finalistes pour le Prix Goncourt en 2020. L’exposition, qui accompagnait la résidence, fut aussi l’occasion physique d’entrer dans l’histoire et l’univers personnel et familial de son auteur. Camille de Toledo revient donc à Huismes pour une lecture, une rencontre et dédicace avec le public régional. Les échanges devraient être riches et denses à l’image de cet ouvrage au récit personnel et singulier dans sa conception éditoriale. Notons sa présence à Tours du 9 au 12 septembre lors des Assemblées de Loire, un projet mené avec le Polau-pôle des arts urbains et soutenu par Ciclic, dont l’auteur ne manquera pas de nous informer et préciser le contenu.

Samedi et dimanche 18 et 19 septembre Journées européennes du patrimoine

Trois expositions :

– Dialogue et continuité avec l’Afrique, art traditionnel Yoruba, Dogon, Fang… et contemporain avec des œuvres de Amahiguere Dolo, Willys Kezy…

– Quatre peintures de grand format de la collection du Pin Perdu, André-Pierre Arnal, Thierry-Loïc Boussard, Irène Laksine, Patrick Lanneau.

– Dominique Bailly, sculptures réalisées à Huismes de 2008 à 2015, dans un nouvel espace dédié à l’artiste.

Vendredi 2 juillet à 18h dans le jardin

Conférence de Jacqueline Osty, paysagiste

Jacqueline Osty, Grand Prix de l’urbanisme 2020, est diplômée de l’Ecole de Versailles et a notamment étudié avec deux prestigieux urbanistes : Michel Courajoud et Bernard Lassus. Elle a enseigné elle-même à l’Ecole du Paysage de Blois, témoignant ainsi de l’importance de l’apprentissage pour l’exercice de toute activité dans le domaine de l’urbanisme et du paysage. Le travail de Jacqueline Osty a été couronné de nombreux prix. S’il fallait retenir quelques réalisations, on citerait : le Parc Saint-Pierre à Amiens, le Parc Martin-Luther-King à Paris, l’Ile à Charbon à Rouen et, en association avec l’urbaniste Claire Schorter, le plan guide de l’Ile de Nantes.

A l’occasion de sa venue dans la région chinonaise, Jacqueline Osty parlera certes de ses projets, mais aussi, de l’importance de son enfance au Maroc, de sa formation en France comme aux Etats-Unis, de sa conception du métier de paysagiste, de sa pratique et, sans doute, des questions qui l’animent en matière de paysage et d’écologie. Peut-être, évoquera-t-elle, enfin, le travail et le dialogue fructueux qu’elle a vécus avec l’artiste Dominique Bailly.

Cette conférence est organisée dans le cadre d’un partenariat entre la Maison Max Ernst et le CAUE 37. Entrée gratuite sur réservation dans le respect des consignes sanitaires.

Contact: info@maison-max-ernst.org // 0689935223

Réouverture de la Maison Max Ernst le 2 juillet   

Programmation juillet, août et septembre

Vendredi 2 juillet à 18h dans le jardin, conférence de Jacqueline Osty, paysagiste, Grand Prix national de l’urbanisme 2020, en partenariat avec le CAUE37.

Samedi 3 juillet « La Nuit des Musées » de 18h à 21h.                       Trois expositions commentées :

« Dialogue et continuité avec l’Afrique », art traditionnel et contemporain.

« Dominique Bailly, sculptures réalisées à Huismes 2008/ 2015 ».  Les oeuvres sont présentées dans un nouvel espace dédié à l’artiste.

« Quatre peintures de grand format de la collection du Pin Perdu », André-Pierre Arnal, Thierry-Loïc Boussard, Irène Laksine, Patrick Lanneau.

Du samedi 3 au mercredi 7 juillet « Stage d’été de Hatha-Yoga » Enseignante : Anne Martini-Barberon, diplômée de l’Ecole Française de Yoga. Réservation et renseignement : anne.martini@orange.fr et Tél. 0637865179

Samedi 4 septembre à 18h, conférence de Anselm Jappe. Elle portera sur son ouvrage BETON: arme de construction massive du capitalisme aux Editions l’Echappée, en partenariat avec l’association Alcofribas.

Vendredi 17 septembre à 20h, conférence/ rencontre avec Camille de Toledo, écrivain, finaliste du Prix Goncourt 2020 ( à confirmer).

Samedi et dimanche 18 et 19 septembre Journées du Patrimoine  Ouverture et visites accompagnées de 10h30/13h à 14h/19h des expositions temporaires.          

La Maison Max Ernst, labellisée Maison des Illustres par le Ministère de la Culture, est ouverte pour les visites uniquement sur rendez-vous de 14h à 19h, pour des raisons de sécurité sanitaire et de jauge réduite.       

   

Jusqu’au 14 novembre 2021

Exposition « Dialogues et continuité » Vents d’Afrique en pays de Chinon

L’exposition propose un dialogue entre les œuvres contemporaines de deux artistes et des pièces d’auteurs anonymes, sculptures, masques et objets d’art traditionnel africain du XXème siècle. Aujourd’hui les créateurs contemporains africains ont toute leur place dans le monde globalisé de la culture et du marché de l’art international. Ainsi de la jeune peintre congolaise Willys Kezi ou du sculpteur malien Amahiguere Dolo. Les œuvres des deux artistes empruntent à la peinture pop et l’imagerie publicitaire détournée pour W. Kezi et à la culture ancestrale et la cosmogonie dogon pour A.Dolo. Les corps et visages expressifs des sculptures et des masques polychromes Fang ou Yoruba d’Afrique de l’Ouest, répondent aux peintures colorées sur papier de Willys Kezi. Et les sculptures issues de souches ou de racines naturelles d’Amahiguere Dolo, sans couleurs, font écho aux bâtons rituels et statues filiformes, sans patine, des objets Dogon. Image et nature s’opposent et cohabitent dans ces propositions traditionnelles et contemporaines. Le film « Les statues meurent aussi », réalisé en 1953 par Alain Resnais et Chris Marker, complète l’exposition.

Mercredi 25 novembre, de 18h à 20h, rencontre publique sur réservation animée par Dominique Marchès et Bernard Descamps, commissaire de l’exposition de trois photographes africains à Chinon.

Du 22 au 28 mars 2021. Résidence du trio KÖRP(Z)                          Avec Leïla Martial  

Le trio de performance franco-allemand KÖRP(Z), qui réunit Joséphine Auffray, Elsa Lambey et Victor Auffray, entame une nouvelle résidence à la Maison Max Ernst après celle de Berlin et de Grenoble. Avec pour objectif la création d’une performance d’improvisation musique et danse sur le thème de l’isolement, dans le cadre du Festival franco-allemand arabesques à Hambourg, en avril prochain. Ce projet a reçu le soutien du Fonds Citoyen franco-allemand.

Elsa Lambay flûtiste et chanteuse et Victor Auffray musicien et vocaliste, qui résident en France, sont régulièrement sur scène pour des concerts avec diverses formations. Joséphine Auffray , danseuse indépendante et performeuse, est basée à Berlin, elle conçoit et participe à des projets interdisciplinaires. Le trio inscrit sa pratique et le contenu de sa création en cours résolument dans l’art de l’improvisation.

Mais le concept et la pratique de l’improvisation réclament beaucoup de maîtrise. Chaque résidence est ainsi accompagnée d’un partenaire extérieur, la chorégraphe et dramaturge suisse Dina Sennhauser à Berlin, le percussionniste improvisateur Henri-Charles Caget à Grenoble. A la Maison Max Ernst c’est la vocaliste Leïla Martial qui accompagnera le trio dans la dimension vocale expressive si singulière de cette auteure.

Une sortie et restitution de résidence se déroulera le dimanche 28 mars à 16h, en jauge réduite, ouverte prioritairement aux programmateurs professionnels. Tél: 06 89 93 52 23

Quant à la restitution publique dans le jardin de la Maison Max Ernst, il faudra attendre…les plus beaux jours! Promis.

Une captation filmée sera disponible ultérieurement auprès de la compagnie : www.koerpz.com

Année culturelle 2020

Samedi 10 octobre à 18h.  « L’Elite artiste ».                                                  Une conférence de Nathalie Heinich

La sociologue Nathalie Heinich évoquera son propos et sa recherche sur la sociologie de l’art, l’histoire du statut d’artiste dans les domaines des arts plastiques, du cinéma et de la littérature, d’après son ouvrage L’Elite artiste. Excellence et singularité en régime démocratique, publié aux Editions Gallimard.

Cette conférence est proposée par l’association Alcofribas.

Compte tenu de la jauge réduite, les places sont réservées en priorité aux adhérents des associations Alcofribas et Maison Max Ernst. La conférence sera filmée et consultable ultérieurement sur demande.

Appelez le jeudi 8 octobre pour profiter d’éventuelles annulations.

Informations: Tél.0689935223 / info@maison-max-ernst.org

 

Samedi 19 et dimanche 20 septembre. Journées européennes du patrimoine

Les JEP ouvriront au public sans événements particuliers.

La conférence Arpenter le paysage prévue le samedi avec Martin de La Soudière et le concert Voyages en guitare le dimanche sont annulés.

Les visites guidées de l’atelier et du jardin seront assurées à 11h, 15h et 17h pour des groupes de 6 personnes au maximum et sur réservation.

Visites libres de 10h30 à 13h et de 14h à 19h.

Derniers jours pour les expositions temporaires Cinquante femmes artistes et Dorothea Tanning avec des oeuvres de Louise Bourgeois, Sophie Calle, Meret Oppenheim, Laure Prouvost, Judit Reigl, Elsa Sahal, Cindy Sherman…

Samedi 7 mars à 20h30 et dimanche 8 mars à 17h. « Amor, amores » par le duo LUNA LLENAChanson espagnole et latino-américaine.

Il était une fois….Alan Fitzgerald, un guitariste anglais arrivé en Touraine depuis peu.

Tombé dans la marmite de la guitare flamenco, il cherchait à accompagner une artiste et il la trouva: Cristina Bernad, chanteuse franco-espagnole, amoureuse des mots et des belles mélodies, lui proposa de créer un duo Luna Llena. De ce duo naît un répertoire de chants riche et varié.

Avec une grosse pincée de poésie, deux doigts de nostalgie, ils traversent les temps et les continents, en partant d’Espagne, via Cuba, le Brésil et l’Argentine, avec Paco Ibañez, Labordeta, Buena Vista Social Club, Carlos Jobim et bien d’autres à découvrir….

Luna Llena dans « Amor, amores », chante l’Amour sous toutes ses teintes et ses formes qui résonnent de l’Espagne à l’Amérique latine.

 

ANNEE CULTURELLE 2019

#TO ME, TO YOU  cinquante femmes artistes et Dorothea Tanning.

Exposition jusqu’au 2 novembre 2019.                                                          Peintures, sculptures, dessins, photographies, estampes. 1962/ 2018. Oeuvres de la Collection du Pin perdu.

« En 1973, j’ai présenté ma première exposition personnelle d’une femme artiste, Mireille Baltar, dessinatrice et graveuse. Ses escargots et arrière-trains de chevaux très suggestifs m’avaient intrigué! Depuis cette période des années 70, je reste attentif à programmer des artistes femmes. Les oeuvres de petit format exposées sont présentées sans hiérarchie de notoriété, de valeur marchande et de date d’exécution. Certaines revendiquent un propos féministe mais la majorité ne relève que de la seule force de l’art. Un focus est proposé sur Dorothea Tanning qui vécut au Pin perdu avec Max Ernst. » D.M.

Artistes exposées: Diane Arbus, Dominique Bailly, Pierrette Bloch, Louise Bourgeois, Sophie Calle, Anne Deguelle, Anne-Marie Filaire, The Guerilla Girls, Shirley Jaffe, Chrystelle Lerisse, Anne Martini, Annette Messager, Laure Prouvost, Judit Reigl, Elsa Sahal, Jacqueline Salmon, Cindy Sherman, Julie Verin, Regina Virserius, Catherine Viollet…

Samedi 16 novembre à 20h30/ dimanche 17 novembre à 17h     

Théâtre avec la Compagnie BoisTonThé                                              Comédie sur un quai de gare de Samuel Benchetrit

Co-production des compagnies BoisTonThé et Coucou la Fourmi.

Sur le quai d’une gare, une femme et deux hommes attendent un train qui a du retard. Un dialogue étrange, inattendu, naît entre ces voyageurs. Trois paroles se disent, trois destins se lient, trois solitudes fortuites se rencontrent à un carrefour essentiel de leur vie. Chacun, à son tour, fait part de ses doutes, se livre, dévoile ses rêves. Qui sont-ils vraiment ? Et que cherchent-ils ? On saura peu à peu quelle est la clé de leur relation et de cette curieuse situation.
Dans ce huis clos empreint d’humour et de poésie, Samuel Benchetrit explore le langage tendre et sensible de personnages qui hésitent sur la route à prendre, vacillent, faiblissent, s’interrogent sur le temps qui passe, la maladie, la mort…
Entre l’absurde et l’ironie, l’auteur nous charme et nous séduit.

Avec: Pierrick Bonneau, Philippe Carré, Florence Delépine, Catherine Gomez Crouvizier.
Mise en scène de Abel Pires. Régie: Annick Touzalin

Samedi 19 octobre à 17h

Conférence/ projection d’Hervé-Armand Béchy                                         L’art public, le sens des mots

Conférence d’Hervé-Armand Béchy autour de son livre Introduction à l’art public contemporain.

En retraçant l’évolution de l’art dans la ville des années 1960 à nos jours, Hervé-Armand Béchy aborde la question de l’expression artistique dans l’espace public. Fondamentalement il interroge le rôle de l’art et de l’artiste dans la société et tente de redonner un sens aux termes art public à travers une vision contemporaine et une analyse historique.

Manifestation proposée dans le cadre des Journées nationales de l’Architecture avec le CAUE d’Indre-et-Loire.

Vendredi 1er novembre à 17h                     

Lecture/ conférence de Patrick Corillon, Le Voyage en Belgique

Patrick Corillon, qui partage sa vie entre Paris et Liège, inscrit ses récits dans des lieux aussi différents que des salles d’expositions, des théâtres de marionnettes ou des livres. Avec Le Voyage en Belgique, pour la première fois, il met l’imaginaire de côté pour rentrer dans la véritable histoire d’un pays tellement exotique qu’il n’a besoin d’aucune fiction pour affirmer son caractère fantasque.

« Pays où l’on n’arrive jamais », la Belgique intrigue et fascine depuis longtemps ses visiteurs. Des voyageurs de l’intérieur ou venus d’ailleurs, dont les expériences se conjuguent dans une plongée inédite au cœur de l’identité et de l’imaginaire belges. Patrick Corillon décrit cette nation surgie à l’improviste aux confins de la Hollande et de notre Hexagone, nourrie d’apports culturels multiples, où l’on s’exprime en deux, voire trois langues, comme « une mosaïque impressionniste » en état de « remodelage permanent ». Tout le génie d’un peuple singulier est ici restitué à travers cette promenade littéraire et sentimentale qui nous entraîne aux confins de la rêverie et du loufoque.

Conférence gratuite suivie d’une dégustation de vins de Chinon.  Festival organisé par l’association Chinons.

Samedi 13 Juillet à 20h, théâtre dans le jardin

Avec la compagnie allemande Ton und Kirschen pour le spectacle  « In the blink of an eye/ En un battement de cils ».                                             

La troupe de théâtre itinérant Ton und Kirschen fête ses 25 ans d’existence avec un kaléidoscope de textes de Samuel Beckett, Anton Tchekov, Ovide, Bertolt Brecht…un voyage très contrasté à travers la littérature et le théâtre du monde entier, mais aussi à travers l’amour et la haine…

Ton und Kirschen est une troupe de théâtre itinérant créée par Margarete Biereye et David Johnston en 1992 en Allemagne de l’Est juste après la réunification du pays. Depuis sa fondation, le groupe a parcouru le monde et joué pour un public populaire, large et varié. Sur les routes, la troupe s’est enrichie d’artistes venant des quatre coins de la planète. Cette diversité culturelle imprègne leur travail et lui donne sa couleur unique. Avec Margaret Biereye, Victor Cuevas, Regis Gergouin, Thalia Heninger, David Johnston, Rob Wyn Jones, Nelson Leon, Daisy Watkiss.

Samedi 18 mai à 20h30

LA NUIT DES MUSEES. Une conférence de Henri-François IMBERT et projection de son film « André Robillard, en compagnie », 2018. 92min.

Réalisateur, scénariste et écrivain né en 1967, Henri-François Imbert s’intéresse depuis vingt-cinq ans à André Robillard, artiste sculpteur et peintre de l’art brut, génie singulier repéré par Jean Dubuffet.

Robillard a passé toute sa vie en hôpital psychiatrique à Fleury-les-Aubrais, près d’Orléans, où il réside encore à 87 ans.

Henri-François Imbert propose un portrait émouvant de cet homme sauvé de l’abandon grâce à la création.
En 1964, André Robillard commence à dessiner et assembler des objets trouvés pour produire des oiseaux, des satellites, des fusils…
Imbert a consacré un premier film « André Robillard, à coup de fusils! » en 1993, puis « André Robillard, en chemin » en 2013 et voici quelques mois « André Robillard, en compagnie », un documentaire de 92 minutes, sorti en novembre 2018.

L’art brut, la psychiatrie, la résistance, le théâtre: l’histoire d’André Robillard croise celle de la psychothérapie institutionnelle, avec les témoignages de l’artiste, de Jean Oury, Michel Thévoz…
Scénario, image et son: Henri-François Imbert.

Samedi 27 avril 2019 à 17h

SOUTINE ET L’ECOLIER BLEU. Une conférence et lecture théâtralisée de Géraldine Jeffroy.

Née à Chinon, Géradine Jeffroy est professeure de lettres en Ile-de-France et écrivaine. « Quand j’ai appris que Soutine avait vécu à Champigny-sur-Veude, village proche de Chinon,j’ai été intriguée. Je suis allée à la rencontre de gens qui l’avaient connu, ou de témoins comme la fille de Marcel, qui fut le modèle de sa toile L’Ecolier bleu. »

En 1941, Chaïm Soutine quitte Paris pour échapper aux rafles anti-juives et se réfugie à Champigny en compagnie de Marie-Berthe Aurenche, ex-épouse de Max Ernst. Dans ce cadre champêtre il peint une trentaine d’oeuvres, les dernières, parmi lesquelles L’Ecolier bleu qui a inspiré la fiction littéraire de Géraldine Jeffroy, éditée récemment aux éditions Fondencre.

La conférence portera sur son roman et la pratique de la peinture du portrait, chez Soutine et en comparaison avec d’autres artistes. Une lecture théâtralisée accompagnée d’un intermède musical clôturera la soirée.

Vendredi 29 mars 2019 à 20h30 

LA CITE DE PAROLES. Une conférence de Stéphane BOUQUET poète et essayiste.

Stéphane BOUQUET est aussi scénariste, traducteur et danseur. Il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels figurent, entre autres, « Agnès et ses sourires », « Les oiseaux favorables »… Il est également l’auteur de nombreux articles sur la danse et le cinéma dans des journaux tels que Le Monde et Libération et des revues comme Les cahiers du cinéma.

«La cité de paroles» publié en 2018 aux Editions José Corti, est un formidable ouvrage qui dit comment et pourquoi la poésie est essentiellement (intrinsèquement si vous préférez) politique… « La cité de paroles », comme les convives d’un dîner, vagabonde d’un sujet à l’autre parce que la poésie ignore les frontières…Certes, il peut donc être question de politique , mais aussi, d’esthétisme, d’éthique, de météo, de cinéma et de sexe.

Cette conférence est organisée par l’Association ALCOFRIBAS dans le cadre d’un cycle de conférences sur la vie quotidienne et l’actuel qui se préoccupe de « ce qui est familier mais pas forcément connu ».

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ANNEE CULTURELLE 2018

MARDI 4 DECEMBRE A 20H30

LA PETITE VILLE. Une actualité qui nous concerne…

Conférence d’Eric CHAUVIER, anthropologue et romancier

Auteur  de nombreux et remarquables ouvrages parmi lesquels figurent, entre autres, Anthropologie de l’ordinaireLes métropoles du désir, AnthropologieContre Télérama , Eric CHAUVIER alterne et mêle travaux de recherches et romans, dont le plus récent, Le Revenant, aux Editions Allia.

Après les conférences  de Jean-Marie Laclavetine, Marie-José Mondzain et Didier Daeninckx, c’est un plaisir d’accueillir Eric CHAUVIER pour une conférence sur son ouvrage LA PETITE VILLE aux Editions Amsterdam. Celui-ci explore la cité où il est né, hier encore pleine de vies et d’activités, et qui traverse aujourd’hui  une terrible crise. Comme Chinon et tant d’autres modestes centre urbains, c’est une ville du Limousin, Saint-Yrieix-la-Perche, qui connait un inexorable déclin et dont les symptômes apparaissent à tout promeneur: désertification commerciale du centre-ville, immeubles et appartements à vendre en nombre important, grandes surfaces qui prospèrent à la périphérie, piscine municipale et gymnase qui ne sont plus très bien entretenus,… Eric CHAUVIER dresse un constat-quasi clinique- de la pathologie urbaine qui touche sa ville natale…une petite ville.

Cette conférence est organisée par l’Association ALCOFRIBAS dans le cadre d’un cycle de conférences sur la vie quotidienne et l’actuel qui se préoccupe de « ce qui est familier mais pas forcément connu ».

Entrée gratuite.

Jeudi 1er novembre à 17h

Le corps, matrice de l’oeuvre chez l’artiste américaine Ana Mendieta, 1948-1985.

Présentation par Dominique Marchès avec le témoignage de l’artiste Florent Lamouroux.

Découverte du travail de l’artiste Ana Mendieta (1948-1985), performeuse, sculptrice, peintre, photographe et artiste vidéaste cubano-américaine dont l’oeuvre se situe à la croisée du Land art et du Body art. Une exposition d’Ana Mendieta est visible au Jeu de Paume à Paris jusqu’au 27 janvier 2019.

Dans le cadre du Festival Les nourritures élémentaires sur le thème du corps.

Entrée gratuite. Dégustation de vin de Chinon de Dominique, Vincent et Matthieu Bellivier, vignerons à Huismes.

A 19h, visite commentée de l’exposition Voices sur la poésie sonore- où il est question de corps- avec Anne-Laure Chamboissier, commissaire de l’exposition.

Vendredi 26 octobre à 20h30

Conférence-entretien avec Jean-Marie Laclavetine                             écrivain et éditeur chez Gallimard, sur son livre « Et j’ai su que ce trésor était pour moi ».

Et j’ai su que ce trésor était pour moi ( Gallimard, 2016) est « un roman d’amour qui réveille l’amour des romans » dit un célèbre romancier de ce livre, qui ouvre aussi la voie à des réflexions et des conversations sur les relations entre la vie et la littérature, la littérature et la mort, la littérature et la vérité…C’est naturellement un pont pour aller penser et vivre ailleurs et autrement…Et pourquoi pas vagabonder dans d’autres ouvrages de Jean-Marie Laclavetine.

Une proposition de l’association Alcofribas. Entrée gratuite.

29/09 à 17h. CONFERENCE « Soutine photographié »                         

par Michel LeBrun-Franzaroli

« L’étude des photos de SOUTINE révèle un aspect peu connu, voire ignoré de son caractère : il se montre heureux devant l’objectif ; pour preuve, sa photo la plus connue au monde, prise en 1927 au Blanc (Indre), où il pose à côté d’un « poulet pendu », le montre souriant avec cet air mutin qu’il arbore sur plusieurs autres clichés. Ou encore, toujours au Blanc, avec Paulette Jourdain devant la porte de son atelier chacun tenant une patte du chien de la cuisinière. Les exemples sont nombreux. Une joie de vivre « visible » qui adresse un « insolent pied de nez » à ceux qui l’ont décrit comme un perpétuel « zombie ». »

Michel LeBrun-Franzaroli est artiste et spécialiste de Chaïm Soutine. Il est l’auteur d’une biographie exhaustive de Soutine éditée en 2012.

15/09 et 16/09, LES JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE et concert du Patrick Filleul trio (jazz)

 « Patrick Filleul est devenu un artiste phare de la sphère musicale tourangelle, tant pour sa virtuosité et son approche esthétique et identifiée de la batterie, que pour sa capacité à briser les frontières entre les chapelles et les pratiques. »                                                                     Sur une proposition de l’association Voyages en  Guitare.                              Guitare : Nicolas ROUSSERIE/ Contrebasse : Kevin GERVAIS/ Batterie : Patrick FILLEUL

26/07, THEATRE. JEAN LA CHANCE de Bertolt Brecht                         par la compagnie allemande Ton und Kirschen.

Jeudi 26 juillet à 20h dans le jardin.

Théâtre itinérant. Texte en français.

« Jean la Chance raté, œuf à moitié pourri. » – c’est ce qu’a noté Bertolt Brecht dans son journal (1898 – 1956) à propos de son manuscrit qu’il rangea au fond d’un tiroir en 1919. Cette esquisse avait disparu depuis longtemps au fin fond des archives du Berliner Ensemble à Berlin.

La compagnie de théâtre itinérant Ton und Kirschen, a retrouvé sa trace et en a créé un spectacle léger et poétique qui entraîne le spectateur dans une folle histoire mélancolique.

Brecht a repris la structure du conte Jean la chance des frères Grimm qui, telle une ronde, entraîne Jean d’un troc à un autre.

Jean ne cherche pas à gagner de l’argent au sein de ce monde, il veut juste être heureux. Les scènes successives du spectacle s’apparentent à un chant évoquant le processus aussi effroyable qu’émouvant du dénuement, qui pousse Jean à sacrifier la seule chose qui lui reste : la vie.

Mise en scène: Margarete Biereye & David Johnston

Avec: Margarete Biereye, Polina Borissova, Regis Gergouin, Richard Henschel, David Johnston, Rob Wyn Jones, Nelson Leon, Daisy Watkiss

Ton und Kirschen Theater

Ton und Kirschen est une troupe de théâtre itinérant créée en 1992 par Margarete Biereye et David Johnston. Après 20 ans d’expérience au sein du théâtre anglais Footsbarn Travelling Theatre, ils s’installent et fondent un théâtre à Glindow, près de Berlin. Ils ont mis en scène 20 pièces de théâtre. Aujourd’hui, Ton und Kirschen est une compagnie internationale constituée de 9 comédiens/ennes et musiciens/ennes originaires d’Allemagne, d’Angleterre, de France, de Colombie et de Russie.

La troupe joue souvent à l’étranger (France, Pologne, Inde, Colombie, Corée, Maroc…), mais elle aime aussi jouer dans les villages du Land de Brandebourg, où elle a élu domicile. Ton und Kirschen est une communauté théâtrale locale dont la patrie est le monde.

www.tonundkirschen.de

08/07, THEATRE. D’UN SOUFFLE TU CHAVIRES d’après Isabel Allende. Cie Escale.

Dimanche 8 juillet à 18h30, dans le jardin.

Avec D’un souffle tu chavires, nous aimerions vous faire découvrir l’univers poétique et la force de l’écriture d’Isabel Allende avec cette histoire librement inspirée de Deux mots. Elle met en scène une marchande de mots charismatique du nom de Bélissa et un colonel désireux de devenir président. Cette pièce résonne dans l’actualité d’une manière étonnante, profonde et poétique. Nous avons choisi l’univers forain d’une roulotte qui se déplace et se transforme en scène de tréteaux.                                                                                                    L’histoire se joue avec des masques et des marionnettes manipulées par deux comédiens accompagnés d’un musicien.

Tarifs: 8 et 5 euros. Réservations et renseignements: 0679648060/ escale.cie@gmail.com/ www.escaletheatregestuel.net

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23/06 au 05/11. VOICES, exposition collective.                                 Act(e)s, parcours de création contemporaine en Touraine.       

Vernissage et performances le samedi 23 juin de 17h à 20h

Avec Bernard Heidsieck et Anne-James Chaton, Elisabeth S. Clark, Sammy Engramer, Jean-Michel Espitallier, Jérome Game, Emmanuel Lagarrigue, Rainier Lericolais, Violaine Lochu, Pierre-Yves Macé, Sébastien Roux, Julie Vérin et Quentin Aurat.                                                    Performances d’Anne-James Chaton, Jean-Michel Espitallier, Jérome Game, Violaine Lochu, Julie Vérin et Quentin Aurat. Commissaire artistique : Anne-Laure Chamboissier.

Voices interroge de quelles manières, le texte se relie au sonore, donnant à entendre et à voir des oeuvres aux contours multiples.Cette exposition réunit à la fois des pièces sonores, des films, des partitions, des livres d’artistes…La figure du poète et plasticien Bernard Heidsieck est présente en filigrane. Dès la fin des années 50, par la pratique de la lecture, l’utilisation d’outils technologiques, il sort le texte de l’espace de la page. Le champ poétique s’ouvre alors à d’autres formes et modes d’expression. Qu’en est-il maintenant de ces chemins qu’il a contribué à ouvrir ? En écho seront présentés, les travaux de poètes contemporains: Anne-James Chaton, Jean-Michel Espitallier et Jérôme Game qui poursuivent cette réflexion à partir de nouveaux outils. Afin de ne pas circonscrire cette exposition au seul champ de la poésie, parallèlement, il est intéressant de montrer comment certains plasticiens, compositeurs s’emparent de la question du texte pour en donner une traduction sonore: Sammy Engramer, Emmanuel Lagarrigue, Rainier Lericolais, Violaine Lochu, Pierre-Yves Macé, Sébastien Roux, Julie Vérin et Quentin Aurat.

Programme de performances/ lectures

17h30-18h: Julie Verin et Quentin Aurat                                              18h30-19h30: Jérôme Game, Annes-James Chaton et Jean-Michel Espitallier                                                                                                                          20h-20H30: Violaine Lochu                                                                                                                                                                                                                                      Exposition du parcours Act(e)s, Art contemporain en Touraine du Conseil départemental d’Indre et Loire.

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02/06 MARIE JOSE MONDZAIN  « Confiscation des mots, des images et du temps« 

Conférence de Marie José Mondzain, philosophe, spécialiste de l’art et des images, sur son ouvrage « Confiscation, des mots, des images et du temps »,  aux éditions LLL (Les liens qui libèrent).

Une invitation des associations Alcofribas et Lire et Dire.

Dans cet essai, la philosophe analyse comment le libéralisme économique siphonne le vocabulaire et anesthésie l’action politique en délégitimant la «radicalité ». Et s’interroge sur ce que deviennent les mots dans les stratégies de communication du pouvoir qui traduisent toujours, de façon insidieuse et agressive, le désir de légitimation de toutes les violences perpétrées en retour. Un combat pour un verbe vivace, à défendre contre les « récupérateurs » censés nous gouverner …

10/02 CAMILLE DE TOLEDO « Ecrire la légende »                          

Lecture rencontre et vernissage de l’exposition « Suspended Life/ vie suspendue » de Camille de Toledoà 17h00.

La Maison Max Ernst et l’agence culturelle régionale Ciclic, vous proposent une exposition et une série de cinq rendez-vous avec l’auteur Camille de Toledo, autour du projet « Ecrire la légende ». Ces temps de rencontre jalonneront l’écriture de son Livre des mortsPour le lancement de cette aventure littéraire et artistique, vous êtes conviés à une lecture conversation avec l’auteur, suivie du vernissage de son exposition.
L’exposition se déroulera du 10 février au 23 Juin 2018.

Lectures/ rencontres mensuelles les jeudi 15 mars, 19 avril, 17 mai à 20h30. Dernière séance/ finissage le samedi 23 juin à 17H.

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PROGRAMME 2018

EXPOSITIONS

SUSPENDED LIFE/ VIE SUSPENDUE de Camille de Toledo                       10 février – 24 juin

VOICES, exposition collective    23 juin – 5 novembre

Vernissage et performances le samedi 23 juin de 17h à 20h            Avec Bernard Heidsieck et Anne-James Chaton, Elisabeth S. Clark, Sammy Engramer, Jean-Michel Espitallier, Jérome Game, Emmanuel Lagarrigue, Rainier Lericolais, Violaine Lochu, Pierre-Yves Macé, Sébastien Roux, Julie Vérin et Quentin Aurat.                                                     Performances d’Anne-James Chaton, Jean-Michel Espitallier, Jérome Game, Violaine Lochu, Julie Vérin et Quentin Aurat.                     Commissaire artistique : Anne-Laure Chamboissier.                                       Act(e)s, parcours de création contemporaine en Touraine.

RESIDENCE de l’écrivain Camille de Toledo

Ecrire la légende. Rencontres/ lectures publiques les 19 avril, 17 mai et 23 juin

CONFERENCES

Marie José Mondzain, philosophe, samedi 2 juin à 17h                                  Michel LeBrun-Franzaroli, Soutine photographié, samedi 29 septembre à 17h                                                                                                                    Jean-Marie Laclavetine, écrivain, vendredi 26 octobre à 20h30              Les Nourritures Elémentaires, 1er ou 2 novembre                                           Eric Chauvier, anthropologue, mardi 4 décembre à 20h30

THEATRE

Isabel Allende, D’un souffle tu chavires, Cie Escale, Tours.                            Dimanche 8 juillet à 18h30. (dans le jardin)                                                          Bertolt Brecht, Jean la chance. Cie Ton und Kirschen, Allemagne, Jeudi 26 juillet à 20h. (dans le jardin)

EVENEMENTS

Rendez-vous aux Jardins, samedi 2 et dimanche 3 juin                                Fête de la Musique avec La Chorale du Véron, jeudi 21 juin                Journées du Patrimoine, samedi et dimanche 15 et 16 septembre

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ANNÉE CULTURELLE 2017

17/03 Mille lectures d’hiver, à 20H30
« Le voyage d’Octavio » de Miguel Bonnefoy, lu par GF Schwitthal

14/04 Duo Antifer, à 20H30
Fabien Delisle au chant, guitare et harmonium et Mélanie Loisel à la contrebasse.

29/04  au 22/10  Exposition RABELAIS/DADA
Commissaire de l’exposition: Dominique Marchès
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05/05 Conférence de Didier Daeninckx , à 20h30
A propos de son livre récent «La maison des fous ».

Avec l’association Alcofribas@Seuilly.             

06/05 Atelier d’écriture, atelier sur la journée
Valérie Michel et l’association Livre’S. 

association Livre’S

19/05 Soirée chantée, à 20h30
Avec Cristina Bernad au chant et Patrick Raffault à l’accordéon. Elle chante les mots des poètes Solamens(Lochois) et Labordeta (Aragon, Espagne).

20/05 La nuit des musées, de 19h à 23h
Projection du film « Viva Dada ». Et visites guidées de l’exposition « RABELAIS/DADA ».

2,3,4/06 Rendez-vous aux jardins 
sur le thème Partage au jardin, de 11h à 19H
Intervention d’Adrien Piard, artiste plasticien et jardinier, dans la serre. Il fera partager son travail artistique et sa connaissance du jardin.

16/06 Représentation théâtrale, à 20h30
« Soutine, Champigny-sur-Veude, 1943 »
Pièce écrite par Catherine Gómez Crouvizier, en 2016, mise en scène de Daniel Patte, avec Philippe Paincelauche et Catherine Gómez Crouvizier par la Compagnie BoisTonThé

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18/06 Visite patrimoine, organisée par l’Ecomusée du Véron, à 15h
Rendez-vous place de l’église à Huismes. Visite commentée  en compagnie de Dominique Marchès (propriétaire de la Maison Max Ernst et commissaire de l’exposition RABELAIS/DADA).
Renseignements et inscriptions Ecomusée du Véron

21/06 Fête de la musique, 20h30
La Chorale du Véron investit le jardin. Constituée de 45 chanteurs (soprane, alti, ténor et basse), seule la guitare du chef de chœur les accompagne pour un répertoire de chanson moderne.

24/06 Manifestation « Rabelais à volonté »
>> Conférence théâtralisée

par Didier Galas et Jean François Guillon

Compagnie Les Hauts Parleurs, à 16h
>> Visite commentée de l’exposition RABELAIS/DADAà 17h15

29/04  au 22/10  Exposition RABELAIS/DADA
Commissaire de l’exposition: Dominique Marchès
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16,17/09 Les Journées du Patrimoine et concert au jardin
>> samedi et dimanche de 10h30 à 13h et de 14h à 19h

samedi 16 septembre , 11h / 15h /  17h
> visite conférence de l’exposition RABELAIS/DADA
(télécharger le dossier de presse)
> visite, libre ou accompagnée, de l’atelier de Max Ernst et du jardin

dimanche 17 septembre,  concert à 17h précise dans le jardin
>intervention du groupe Ymaï dans le cadre du festival
« Voyages en guitare » .  Places Assises.
>> visites 11h / 15h  / 18h
> visite conférence de l’exposition RABELAIS/DADA
(télécharger le dossier de presse)
> visite, libre ou accompagnée, de l’atelier de Max Ernst et du jardin

09/11 Conférence, 20h 30
La photographie d’architecture : document ou art ? témoignage ou persuasion ?
Regards croisés entre trois des auteurs de l’ouvrage TOURS, METAMORPHOSES D’UNE VILLE, paru aux Editions Norma.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
> plus d’informations 

10/11 Conférence de Jean-Yves Jouannais, écrivain18h
dans le cadre de la 3ème édition du festival
« Les Nourritures Élémentaires », du 9 au 12 novembre 2017.

 17/11 Représentation théâtraleà 20h30
« Soutine, Champigny-sur-Veude, 1943 »
Pièce écrite par Catherine Gómez Crouvizier, en 2016, mise en scène de Daniel Patte, avec Philippe Paincelauche et Catherine Gómez Crouvizier par la Compagnie BoisTonThé

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Située en Touraine, entre Chinon et Tours. Propriété privée.

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